Friday, October 27, 2017

Petite-Nation de Ripon à St-André-Avellin

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Mi-octobre 2017

Débit: 10 à Ripon (CEHQ40406)

Parcours: 15km

Classe EV (2,4)

Portage: 1 seuil classe 3/4 après le rapide des racines. Signalisé rive droite. Possible aussi à gauche.

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On est allé à St-André-Avellin un samedi d'octobre encore chaud et ensoleillé. On a laissé un vélo près du musée. J'avais hâte de revoir la statue de la vierge Marie installée dans le lit de la rivière mais elle n'était plus là.

Alors, on est monté à Ripon près de la chute à Joubert. On a laissé l'auto dans un petit stationnement près du pont (il y a aussi une halte plus grande 500m en aval). Après avoir étanchéifier nos choses, et qu'Adrienne ait cueilli une racine de panais sauvage, on a commencé notre descente.


Quelques kms plus loin, dans la branche de gauche au niveau d'une grosse île, on a croisé une dame en kayak récréatif qui sirotait une bière. Après une courte jasette, nous avons descendu le R2 du rapide des racines. Puis nous avons remarqué que l'autre branche (à droite de l'île) manquait d'eau comparativement.

On cherchait les panneaux de portage car on se rappelait en avoir vu ici quelques années auparavant. On en a trouvé un abimé sur la rive droite de ce rapide encombré.


Puis il y avait un autre rapide facile finissant dans un petit seuil de classe 2 caché par une courbe. Plein de bernaches étaient dans le bassin et on a eu droit à un beau spectacle son et image lors de leur envol.



Vu qu'on a campé quelques centaines de mètres plus loin, on a eu l'occasion de revoir les outardes passer en plus petits groupes. Je pense qu'il s'agissait d'un camp d'entrainement des jeunes avant la grande migration car on les voyait passer régulièrement.

Un plus gros seuil menait au prochain bassin. De classe 3/4, j'ai pu le franchir et éviter un portage. Ma descente avec le Salto, en mode un peu trop relax, s'est soldée par un boof de côté involontaire. J'ai pris ma revanche le lendemain matin en redescendant mieux cette passe une 3ème fois.
 

Nous avons trouvé un beau spot de campement déjà utilisé et, tel que remarqué le lendemain, pas si loin d'un grand camp. La vue était magnifique à cet endroit, on en a bien profité pendant notre repas. On s'est même baigné brièvement car l'eau était très froide.


Puis une super grosse nuit restaurative de 12 heures. Trop génial. J'en ressens encore les bienfaits presque une semaine plus tard!


Le lendemain, un R2 facile à la décharge du bassin nous a permis de jouer un peu dans l'eau-vive. Puis on est parti pour un planiol de 10kms jusqu'à St-André. Nous avons croisé d'autres pagayeurs faisant le même parcours mais qui ont été surpris de savoir qu'on était parti la veille.



En remontant le petit ruisseau Syntress sur 100m, on a trouvé une belle petite cascade inattendue. Les feuillus avaient en bonne partie perdu leurs feuilles mais de belles teintes rouges persistaient avec les feuilles de certains arbustes (par exemple cornouiller stolonifère avec ses baies blanches). On a aussi senti les baies rouge orangé de viorne trilobés et ca ne nous a pas convaincu outre mesure.


Puis on a rejoint le takeout ou Adrienne a remarqué une écrevisse dans l'eau près de son kayak. J'ai fait la navette à vélo en passant par la route entre la 321 et la 317. Il y avait plus de montées que je pensais...




Wednesday, October 11, 2017

Bostonnais jusqu'à La Tuque

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Mi-octobre 2017

Débit: minimum (difficile à estimer... 20-25m3/s je dirais). La photo de la chute aidera à comparer.

Parcours: 38km du chemin du Lac-Édouard jusqu'à un petit parc à l'ouest du camping La Tuque

Classe EV (3,5)

Portage: 1 près du camping du haut de la chute à 3-4km de notre arrivée. Rive gauche.

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Après être resté chez un ami à Trois-Rivières, nous sommes montés à la Tuque samedi matin. Nous avons commencé par aller voir la chute pour repérer le portage et se faire une idée du niveau d'eau. C'est sur le bord de la 155 et il n'est pas facile de s'arrêter et trouver une façon de s'approcher. 

Finalement, nous avons pu atteindre la berge et avons remarqué un sentier sur la rive opposée (gauche). Depuis notre bord, il semblait clair que nous allions portager cet obstacle. Il s'agit d'un double seuil de Classe 5 avec de bons trous collants, une grosse pente et de la roche... Concernant le niveau d'eau, ça semblait suffisant.

Nous avons ensuite été repérer la sortie d'eau près du camping La Tuque. Un petit parc avec des jeux d'enfants s'est avéré parfait pour le besoin de la cause. Une clôture empêchait de rejoindre la berge mais elle était ouverte à un endroit.

On a commencé à monter vers la mise à l'eau en se disant que je ferais sans doute la navette le matin même. Lundi étant férié, on se demandait s'il serait plus dur de trouver un taxi à la fin. En effet, nous avions juste une auto et étions juste 2.

On est passé par la petite route pour voir la section de rapides de 2kms qui se trouve environ 3kms avant la chute. C'est du 2 à 2/3 avec un passage 3 de 200m au milieu. Le niveau d'eau était pas mal bas mais semblait suffisant donc on est reparti vers le put-in. Notre plan B était de descendre la rivière Croche s'il n'y avait vraiment pas eu assez d'eau.

On s'est préparé. Je suis reparti avec l'auto en laissant Adrienne au pont du chemin du Lac-Édouard avec le stock et les kayaks. Puis, de retour en ville, j'ai appelé un taxi pour remonter. Tout s'est passé en 1h environ. La pluie s'est alors décidée à tomber.

On a donc commencé sous un ciel gris et faiblement pluvieux mais les magnifiques couleurs d'automne nous entouraient et nous réconfortaient. L'air était doux et l'eau froide. La rivière, d'environ 20m de large, très paisible.

Peu de temps après notre départ, nous avons eu la chance de croiser un orignal mâle plutôt jeune qui marchait dans l'eau et qui ne nous a pas tout de suite vu. Il avait les pattes arrières blanches, le panache plutôt petit mais une stature déjà bien imposante. Il nous a finalement repéré et est parti dans la direction opposée en courant dans l'eau peu profonde pour finalement disparaitre dans un petit passage boueux rive gauche.

La pluie ne tombait plus mais le ciel restait bien gris. Nous avons fait environ 10kms ce jour là pour arriver près du lac du Boom. Nous y avons fait un tour et avons croisé deux loutres qui reniflaient bruyamment. Elles font ca quand elles sont surprises apparemment. Ces deux rencontres de qualité avec des animaux sauvages nous ont fait sentir choyés.

Puis nous avons installé notre campement pour la nuit juste un peu en aval sur la rivière. Il y avait très peu de place et nous étions contents d'avoir juste un spot de tente à trouver.

La pluie est bien tombée pendant la nuit ainsi que le matin faisant monter un peu le niveau d'eau de la rivière. Cette deuxième journée contenait au milieu une longue section d'eau-vive peu profonde. On pouvait cependant bien passer sauf à une ou deux places ou il a fallu pousser un peu. Heureusement qu'il a plu quand on y pense.


Il y a aussi deux beaux ponts couverts anciens qui ajoutent encore au beau cadre de la région. On se rapproche quelques fois de la 155 mais, la plupart du temps, la route sait se faire plutôt discrète. Il y a aussi pas mal de maisons et chalets proche des ponts couverts et du village La Bostonnais. Cependant, pendant les 18kms parcourus le dimanche, on a vu peu d'activité humaine, sans doute du au temps gris.
 
  
On a trouvé, par chance, un beau site caché bien grand et plat pour notre deuxième nuit. C'était juste avant d'atteindre les premiers rapides plus conséquents. Adrienne a trouvé des feuilles de framboisier et de comptonie voyageuse pour les tisanes. Moi, j'avais trouvé quelques bolets (rugeux, des épinettes et à pied court).


On a lu, on s'est bien reposé; on a profité du soleil en fin journée car les nuages ont finalement bien voulu lui laisser une petite place. Puis, après un bon Dal (lentilles, chou et riz), on a observé quelques étoiles filantes alors qu'Adrienne commentait que la voie lactée ressemblait à un sentier de quatres roues.

Le lendemain matin, le temps gris s'était à nouveau installé... Un gruau aux noix, fruits et pépites de chocolat pour se remplir l'estomac et on repartait. Les rapides de classe 1 à 2 ont vite commencé. Ils étaient bien plaisants après les 28kms très tranquilles des 2 jours précédents. Puis on a reconnu la courbe ou les rapides de classe 3 commencent. On s'est donc arrêté car Adrienne préfèrait marcher ce passage. J'ai donc descendu deux fois ce beau rapide de 200m en profitant des contre-courants au maximum. La pluie avait gonflé la rivière juste assez. Puis on a continué à deux dans un R2/3 puis un autre R2, le tout sur plusieurs centaines de mètres.


Un peu de plat avant d'arriver à la chute "du bas du camping" qui se trouve près du camping du haut de la chute ;-)


C'est un gros passage qui doit pouvoir se faire à certains niveaux d'eau. C'était même sans doute faisable le jour de notre descente mais engageant et à conséquence. On a fait un portage rive gauche et on a lunché en bas. J'ai fait la dernière glissade (seuil 3/4) avec un trou à éviter en bas. La dose d'adrénaline de la fin de semaine clairement.


Puis on a fini les 10kms de la journée par un peu de plat. Ma tentative de pêcher échoua lamentablement. Les paysages étaient magnifiques en approchant de la Tuque (falaises, couleurs, urubus en vol...). La navette étant déjà faite, on a pu organiser facilement notre retour vers la civilisation.









Chibougamau (anciemment Capacomou "celui qui vomit")

 ******** mi-aout 2023 Débit: bas ou moyen-bas (station 80718 stable entre 290 et 295) Parcours: du lac Opemisca à Waswanipi - 133km Classe:...