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Début Juillet 2021
Débit: bas (7.5 à 5.5 puis brève remontée à 11 pour les derniers jours)
Parcours: 79 km
Classe: R1+ (5) pour la première moitié et EV pour la deuxième
Portage: 1 long de 3km (la ZEC encourage une mise à l'eau après ce passage au km80)
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Notre groupe de 5 personnes et une chienne s'est regroupé à Forestville sur la cote Nord après une longue route depuis Montréal. Il y avait André et Val avec Comète, moi et Adrienne puis Marie. Deux canots duo et un solo.
À la ZEC, on a décidé de confirmer notre départ au km 93 et donc de faire le long portage malgré que la préposée, super fine, tentait en vain de nous en dissuader. Moi et André avons pris le permis de pêche (forfait 3j + 1 jour supplémentaire) vu que nous avions du dimanche au samedi sur la rivière. André m'a dit qu'il n'y avait pas de doré sur la côte nord et que nous allions sans doute attraper de la truite mouchetée.
Au camping de la baie verte où nous restions avant le départ tôt le lendemain, on m'a recruté pour réparer l'imprimante qui faisait défaut. Après avoir accompli la mission, j'étais la star du camping! Le groupe a fait une petite ballade de soirée jusqu'au bout de la sluice à bois qui permettait jusqu'en 1992 d'amener les billots de la rivière (amont de la chute) jusqu'à l'endroit ou les bateaux peuvent accoster.
Donc, à 8h le dimanche nous sommes allé à la ZEC pour que deux camions nous montent au put-in. Le couple qui nous faisait le navette, Sarah et son chum, nous ont parlé de leurs passions dont la trappe pendant le trajet. Nos autos déposées au barrage du km15, nous avons tous embarqués dans les 2 camions et sommes montés au km94 (un peu passé le pont à gauche).
Il y a là un gazebo surplombant une chute et un canyon ou on peut apparemment se faire masser (service de la pourvoirie). Cependant le panneau semblait un peu ancien et cette gaterie n'est peut-être plus offerte. Un sentier permet de portager les canots et le stock à l'eau. On a décollé de là après une marche de santé incluant la visite de la chute et un diner avec vue.
La rivière n'était pas très haute et dans la première moitié, il a fallu parfois haller un peu. Heureusement qu'il avait plu quelques jours avant. Il y a de longs passages d'eau-vive et rapides faciles après quelques R2 au début du parcours.
On a jamais trouvé le premier GA du PK88 alors on a poursuivi jusqu'au 4C qui suivait. C'était en fait très grand aussi donc plutôt un GC. Il y avait un accès à l'eau pentu mais très correct et trois table de pique-nique. Il y avait quelques mouches à chevreuils pendant que je cuisinais alors on a monté la bache moustiquaire. Cependant, les mouches, maringuins et autres bibittes étaient étonnament très peu présentes malgré le beau temps.
Le lendemain était le jour du portage pour lequel on avait été bien averti. On se disait qu'on pourrait ne portager que les sections trop difficiles (chute, R4) et sans doute pouvoir faire au moins le R3. Cependant arrivé devant la section indiqué R4 de 200m sur la carte, on a en effet vu qu'elle ne mentait pas et que c'était même plutôt une section de classe 5 sans autre possibilité de portage que la route elle même. On est donc remonté en haut du R1 précédent pour rejoindre le sentier (caché) qui permet d'aller à la route. À un moment donné assez tôt dans le portage, André à réussi à convaincre deux personnes à nous aider avec leurs deux camions. Ils étaient très sympatiques et sur leur heure de lunch alors l'affaire était dans le sac.
Comète a poursuivi un lièvre ce soir là et le lendemain elle allait voir un orignal. Que de nouvelles expériences pour la jeune chienne. Les mouches à chevreuil aussi l'occupaient et elle parvenait souvent à les gober. On la voyait par contre parfois allongée de tout son long afin de récupérer de toutes ces péripéties.
On est reparti par une plus belle journée encore venteuse le mercredi et on s'est arrêté au GB en amont du ruisseau brise-culotte. Ici, vus la qualité de paysage, de la température et du potentiel pour la pêche on a sérieusement commencé à considérer de rester deux jours. Cette décision fut scellé le lendemain alors que la journée s'annoncait belle.
On a donc profité du temps qu'on avait pour relaxer, découvrir les lieux, pêcher la truite dans un décor de rêve, jouer à la pétanque avec des galets, réparer la tente, se baigner et même faire de l'aquarelle! Cet endroit semble aussi prisé par les animaux: sauterelles à profusion (j'en prélève un peu comme appât), un autre orignal et son petit observés par Marie, des ossements d'orignaux en quantité, une crotte de loup bien en évidence.
Les repas de groupe qu'on se fait sont délicieux: pates carbonara à la truite, crèpes avec coulis de chocolat aux fraises sauvages, biscuits à la mélasse maison et j'en passe.